Réindustrialisation d’une filière solaire en France : CVE apporte son soutien à Holosolis
CVE, l’un des principaux producteurs indépendants français d’énergies renouvelables, annonce un investissement de 250 000 € en obligations convertibles dans la société HoloSolis, producteur français de panneaux photovoltaïques basé dans le Grand Est. L’enjeu : contribuer à l’émergence du plus grand site de production de modules en Europe et, à plus long terme, au développement d’une filière d’approvisionnement 100% française.
Très actif dans le solaire, CVE finance, développe et construit des centrales photovoltaïques en toitures, en ombrières ou au sol. Le producteur compte aujourd’hui 630 centrales solaires en construction et en exploitation, pour une puissance totale de 760 MW. A l’horizon 2028, il entend multiplier sa capacité par cinq.
Pour ses centrales solaires, CVE travaille notamment en étroit partenariat avec les collectivités et les acteurs territoriaux, avec la volonté de décarboner les usages énergétiques des entreprises, des collectivités et du monde agricole, tout en partageant la valeur créée avec les territoires. Ces partenariats s’appuient sur une gouvernance commune des projets avec les acteurs publics locaux, visant notamment à créer des emplois directs et indirects dans les territoires concernés. Contribuer à la construction d’une filière pour la souveraineté industrielle et énergétique française et européenne s’inscrit pleinement dans la vision de CVE de production d’énergies renouvelables décentralisées et commercialisées en circuits courts.
Pour ce faire, CVE est présent au cœur des territoires, avec 9 bureaux en région. Particulièrement actif dans le Grand-Est (ouverture prochaine d’un bureau à Strasbourg qui comptera 15 collaborateurs), l’entreprise exploite déjà le parc solaire de Marigny (42 hectares), produisant de l’énergie pour l’équivalent de 16 500 habitants. Deux autres parcs solaires (12,1 MWc) seront construits prochainement dans les départements de l’Aube et de la Marne.
En investissant aujourd’hui dans HoloSolis, CVE souhaite concrètement contribuer à la relocalisation de la production de panneaux solaires en France, pour atteindre le seuil fixé par le Net-Zero Industry Act de 40% du marché solaire couvert par du made in Europe en 2030. CVE s’assure ainsi pour ses futures centrales d’un approvisionnement en panneaux solaires de fabrication 100 % française, respectant de stricts standards sociaux et environnementaux. Implantée à Sarreguemines, en Moselle, l’usine produira, en rythme de croisière, 10 millions de panneaux photovoltaïques par an.
« Notre participation au projet HoloSolis s’inscrit pleinement dans notre stratégie et notre engagement pour la création d’une filière industrielle forte et pérenne, participant à la souveraineté énergétique de la France. Cet investissement nous permettra à la fois de réduire le bilan carbone de nos actifs solaires, tout en renforçant l’impact local et les créations d’emplois de la filière. Il nous offre par ailleurs l’opportunité de participer, avec HoloSolis, aux préparatifs réglementaires pilotés par la Commission de régulation de l’énergie et la Direction générale de l’énergie et du climat, portant sur la transcription du règlement européen NZIA (Net-Zero Industry Act) dans les dispositifs de soutien nationaux. Nous en attendons une forte incitation à l’approvisionnement en modules photovoltaïques Made in Europe », souligne Pierre de Froidefond, co-associé dirigeant de CVE.
Pour ces mêmes raisons, CVE a également acté son soutien au projet de Gigafactory CARBON, qui devrait se matérialiser dans les mois à venir.
« Pour atteindre les objectifs de décarbonation de la France à horizon 2030, il nous faudra résolument accélérer le rythme d’installation de capacité solaire, pour passer de 21,9 GW cumulés en 2023 en France à près de 60 GW d’ici 2030. En ayant recours pour 40% des capacités installées à des technologies imaginées et fabriquées en France ou en Europe. Alors qu’à l’heure actuelle, toute la filière photovoltaïque est dominée par l’industrie chinoise. Il est donc important d’avoir une approche collective et d’encourager les diverses initiatives pour créer une filière stratégique pour la souveraineté industrielle et énergétique de la France » précise Pierre de Froidefond.